J'espérais atteindre les 1000 km avant le 31 décembre, mais il m'en manque 80.
920 en quatre mois, ce n'est pas si mal pour un convalescent. Je ferai mieux l'année prochaine.
Mon premier objectif est de réaliser un brevet de 100 bornes (délai de 10 heures) avant l'été, objectif qui me parait raisonnable.
mardi 31 décembre 2013
dimanche 29 décembre 2013
BELLE MATINEE
En ce dimanche, le soleil est est de sortie, il faut en profiter pour aérer le vélo. Après quelques centaines de mètres au sortir de la ville, je me rends compte que la route est gelée. La prudence est de mise. Quand la chaussée est au soleil, tout va bien. Une fois sorti du Bois des Forts tout danger est écarté. Le long des canaux le soleil se reflète sur la brume et fait scintiller les gouttes d'eau accrochées aux branches et aux feuilles.
Je roule à la rencontre de la sortie du club. Je devrais les rencontrer après une douzaine de kilomètres, mais personne. Huit kilomètres plus loin, toujours personne. Je fais demi tour. En raison des routes glissantes les copains ont du modifier le circuit ou annuler la sortie. Je rentre donc en solitaire, 40 km de plus dans l'escarcelle.
Je roule à la rencontre de la sortie du club. Je devrais les rencontrer après une douzaine de kilomètres, mais personne. Huit kilomètres plus loin, toujours personne. Je fais demi tour. En raison des routes glissantes les copains ont du modifier le circuit ou annuler la sortie. Je rentre donc en solitaire, 40 km de plus dans l'escarcelle.
Dans le Bois des Forts
A l'approche de Bergues
jeudi 26 décembre 2013
PETITE GRIMPETTE
Même pas une taupinière il y a 18 mois, la côte de Pitgam m'apparaissait aujourd'hui comme un mont de Flandre. C'est l'objectif que je m'étais fixé en ce lendemain de Noël, mon petit cadeau en quelque sorte.
Parti avec le groupe du club je me retrouvais seul face au vent au Petit Millebrugge, mes compagnons ayant un autre but de sortie. La montée s'effectue en deux paliers en venant de Flandre Maritime, jusqu'au village, puis au château d'eau. Je me surprends par la relative facilité avec laquelle je passe l'obstacle, sur le 34:17 pour la première partie et le pignon de 18 pour la seconde. Ne souriez pas, j'avais prévu de passer le plateau de 24 et le pignon de 19. Encouragé, j'allonge la sortie franchis quelques faux plats sur la voie romaine, et parcours un total de 41 km, les six derniers à plus de 20 km/h. Je ne ressens aucune fatigue, je progresse.
Parti avec le groupe du club je me retrouvais seul face au vent au Petit Millebrugge, mes compagnons ayant un autre but de sortie. La montée s'effectue en deux paliers en venant de Flandre Maritime, jusqu'au village, puis au château d'eau. Je me surprends par la relative facilité avec laquelle je passe l'obstacle, sur le 34:17 pour la première partie et le pignon de 18 pour la seconde. Ne souriez pas, j'avais prévu de passer le plateau de 24 et le pignon de 19. Encouragé, j'allonge la sortie franchis quelques faux plats sur la voie romaine, et parcours un total de 41 km, les six derniers à plus de 20 km/h. Je ne ressens aucune fatigue, je progresse.
Du côté de Pitgam, à contre jour,
ensuite je suis tombé en panne de batterie.
dimanche 15 décembre 2013
RECONNAISSANCE DE LA VILLE DE DUNKERQUE
Sa remise était fixée au 15 décembre 2012, mais les ascenseurs de l'hôtel de ville de Dunkerque n'étant pas assez grands pour y faire entrer un lit d'hôpital je suis resté au CHRU de Lille.
C'est donc avec une année de retard que j'ai reçu la médaille de reconnaissance de la Ville de Dunkerque, des mains de Michel Delebarre, sénateur maire, après qu'il eût résumé 45 ans de cyclotourisme et de bénévolat.
C'est donc avec une année de retard que j'ai reçu la médaille de reconnaissance de la Ville de Dunkerque, des mains de Michel Delebarre, sénateur maire, après qu'il eût résumé 45 ans de cyclotourisme et de bénévolat.
Parmi mes amis de club
samedi 14 décembre 2013
EN ASSEMBLEE GENERALE DU CLUB
Cette fois, c'est dans mon club que je reprends ma place. Absent l'an dernier, je retrouve avec plaisir mes fonctions de président.
jeudi 12 décembre 2013
UN TOUR AU PAYS BASQUE
Je retrouve un peu plus mes habitudes à l'occasion de l'assemblée générale de la Fédération Française de Cyclotourisme à laquelle je n'avais pu participer l'an dernier, quelques jours avant mon hospitalisation. Cette année, c'est Biarritz qui accueille l'événement. Je retrouve de nombreux copains et amis. Beaucoup avaient eu connaissance de ma maladie, et m'ont témoigné leur plaisir de me retrouver et de constater ma bonne mine. Plaisir partagé bien évidemment. Je force un peu, par exemple en marchant 9 km en 5 fois le dimanche. Nous passons deux jours supplémentaires, en profitant pour visiter le Pays Basque.
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Heureux de retrouver ma place
Un cyclo-surfer
La villa sur la falaise
Un peu de repos dos à la baie
samedi 30 novembre 2013
CONCOURS PHOTO
Pour la première fois depuis de nombreuses années j'ai pu participer au concours photo de la Ligue Nord-Pas de Calais. J'étais en effet membre du comité de la Ligue et ne pouvais donc pas concourir. L'an dernier je n'ai pas sollicité un nouveau mandat, et je suis dorénavant libre de tenter ma chance. J'ai donc envoyé des clichés et ai obtenu un second et un troisième prix. Le comble est que la première place a été prise par mon épouse. Et comme bon sang ne saurait mentir, notre fils a remporté un 2ème prix, dans un sujet différent.
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dimanche 27 octobre 2013
2013, NOUVEAU DEPART
Au lendemain de la sortie de l'hôpital, je prends un nouveau départ. Au cours des deux premiers mois je reprends doucement les activités physiques. Peu à peu j'allonge les sorties à pied, mais au retour je souffre du bas du dos, sacrum et coccyx, sans doute une conséquence des dix heures sur la table d'opération. Je ne peux rester longtemps debout ou assis. Seule la position allongé me soulage et dois prendre de puissants anti-douleur.
J'ai repris les cures de chimiothérapie, à raison d'une par quinzaine.
Par une belle journée de mars, au cours d'une balade pédestre, je suis saisi d'une forte douleur dans le dos, un peu en dessous de l'omoplate. Je pense d'abord à un faux mouvement, mais au cours de la nuit cela empire et j'éprouve de la peine à respirer. Vite aux urgences, où l'on diagnostique une embolie pulmonaire. Les examens révèlent des phlébites aux mollets et cuisses. Huit jours à l'hôpital.
Dès la sortie de l'hôpital je reprends les sorties à pieds, augmentant peu à peu les distances, je reprends même le vélo pour de petites sorties.
Le 4 juin je suis à nouveau hospitalisé pendant une semaine, pour supprimer la stomie et la poche externe et rétablir la continuité intestinale. Je reprends bien vite les sorties à pied, et subis les dernières cures de chimio. Fin juillet je passe un scanner, tout va bien.
Nous pouvons partir en vacances deux semaines en Bretagne puis quelques jours chez des amis près de Sens, et retour via Troyes et Reims. Ces trois semaines nous font le plus grand bien, physiquement et moralement.
J'ai hâte de reprendre le vélo, ce que je fais trois jours après notre retour, le 25 août: 2,5 km le matin, 3 en fin d'après midi. Je peux rouler chaque jour durant une semaine, progressant rapidement. Je me suis fixé pour objectif de participer le 22 septembre au rallye organisé par le club de Coudekerque Branche. Je suis entouré par ma petite famille, et sur la route comme à l'arrivée je retrouve des amis, surpris et heureux de me revoir sur le vélo. Je fais un détour avent de rentrer, et ajoute 25 km à mon carnet de route.
Peu à peu j'allonge mes parcours, et début octobre atteins les 45 km.
Chaque fois que je le peux je sors le lundi après-midi avec le groupe "cyclotourisme doux" de mon club, raccourcissant les balades en fonction de mes possibilités. Les bonnes conditions atmosphériques de ce début d'automne me sont favorables.
Parallèlement, j'ai repris mes activités bénévoles, effectuant notamment deux voyages à Paris au siège de la Fédération. Je prépare également le séjour 2014 aux Pays Bas pour la ligue régionale.
Enfin, hier, 26 octobre 2013 j'ai un peu plus repris ma place en participant à l'assemblée générale du comité départemental, retrouvant les copains et amis auxquels j'avais annoncé ma maladie onze mois plus tôt.
Je ne suis pas encore totalement guéri, je subis certains effets secondaires des traitements, et le circuit intestinal ne reviendra jamais comme avant. Il faudra beaucoup de temps pour avoir une nette amélioration.
J'ai repris les cures de chimiothérapie, à raison d'une par quinzaine.
Par une belle journée de mars, au cours d'une balade pédestre, je suis saisi d'une forte douleur dans le dos, un peu en dessous de l'omoplate. Je pense d'abord à un faux mouvement, mais au cours de la nuit cela empire et j'éprouve de la peine à respirer. Vite aux urgences, où l'on diagnostique une embolie pulmonaire. Les examens révèlent des phlébites aux mollets et cuisses. Huit jours à l'hôpital.
Dès la sortie de l'hôpital je reprends les sorties à pieds, augmentant peu à peu les distances, je reprends même le vélo pour de petites sorties.
la reprise
Nous pouvons partir en vacances deux semaines en Bretagne puis quelques jours chez des amis près de Sens, et retour via Troyes et Reims. Ces trois semaines nous font le plus grand bien, physiquement et moralement.
J'ai hâte de reprendre le vélo, ce que je fais trois jours après notre retour, le 25 août: 2,5 km le matin, 3 en fin d'après midi. Je peux rouler chaque jour durant une semaine, progressant rapidement. Je me suis fixé pour objectif de participer le 22 septembre au rallye organisé par le club de Coudekerque Branche. Je suis entouré par ma petite famille, et sur la route comme à l'arrivée je retrouve des amis, surpris et heureux de me revoir sur le vélo. Je fais un détour avent de rentrer, et ajoute 25 km à mon carnet de route.
Au rallye Pierre Everaert
Peu à peu j'allonge mes parcours, et début octobre atteins les 45 km.
Chaque fois que je le peux je sors le lundi après-midi avec le groupe "cyclotourisme doux" de mon club, raccourcissant les balades en fonction de mes possibilités. Les bonnes conditions atmosphériques de ce début d'automne me sont favorables.
Parallèlement, j'ai repris mes activités bénévoles, effectuant notamment deux voyages à Paris au siège de la Fédération. Je prépare également le séjour 2014 aux Pays Bas pour la ligue régionale.
Enfin, hier, 26 octobre 2013 j'ai un peu plus repris ma place en participant à l'assemblée générale du comité départemental, retrouvant les copains et amis auxquels j'avais annoncé ma maladie onze mois plus tôt.
Je ne suis pas encore totalement guéri, je subis certains effets secondaires des traitements, et le circuit intestinal ne reviendra jamais comme avant. Il faudra beaucoup de temps pour avoir une nette amélioration.
2012, ANNUS HORRIBILIS
2012, un bon début d'année, malgré une petite forme dont j'ignore les raisons. Au retour du brevet de 150 km, contre le vent, je suis incapable de prendre un relais. Ce n'est pas dans mes habitudes. Au 200, à 50 km du but j'invite mes amis à ne pas m'attendre au sommet de la côte d'Estrée Blanche. Je ne peux les suivre bien qu'ils roulent à la moyenne de 22 km/h. Le vent est favorable, je rentre seul.
Au 250 km, deux crevaisons sur les 30 premiers kilomètres ont raison de mon moral. J'arrête à Cassel.
Fin juin, j'accompagne un séjour aux Pays Bas proposé par la Ligue Nord-Pas de Calais, pour laquelle je l'ai organisé. Une semaine très agréable au cours de laquelle nous pédalons pendant que notre hôtel flottant, une péniche, se déplace sur les canaux.
En juillet, quelques jours de vacances en Poitou-Charente permettent quelques courtes balades en famille, mais je suis de plus en plus mal.
Fin août, une semaine à Chinon avec en point d'orgue la concentration de l'Amicale des Diagonalistes de France au cours de laquelle, même si j'effectue les sorties prévues, je ressens de plus en plus de douleurs et d'autres symptômes qui me font craindre pour ma santé.
Et dès le retour, je commence toute une série d'examens qui révèlent une tumeur cancéreuse au rectum et des nodules au foie.
Dès le début octobre je suis soumis à la radiothérapie et à la chimio. Je vis un mois de novembre d'horreur par la douleur et les effets des traitements.
Le 12/12/12, à 7h30, j'entre au bloc opératoire, pour l'ablation de la tumeur principale. Les professeurs m'ont prévenu, il ne serait pas prudent d'enlever les nodules au foie en même temps, chaque intervention devant durer cinq heures. Au réveil, je demande l'heure "19h20" me répond l'infirmière.Je réalise que la double opération a été réalisée. Les professeurs me confirmeront plus tard qu'après le rectum j'étais encore en bon état, et qu'après le foie j'étais toujours en bon état, en ajoutant "bravo".
Je reste hospitalisé jusqu'au 31 décembre.
Un bon moment parmi les amis du club
Au 250 km, deux crevaisons sur les 30 premiers kilomètres ont raison de mon moral. J'arrête à Cassel.
Fin juin, j'accompagne un séjour aux Pays Bas proposé par la Ligue Nord-Pas de Calais, pour laquelle je l'ai organisé. Une semaine très agréable au cours de laquelle nous pédalons pendant que notre hôtel flottant, une péniche, se déplace sur les canaux.
En juillet, quelques jours de vacances en Poitou-Charente permettent quelques courtes balades en famille, mais je suis de plus en plus mal.
Fin août, une semaine à Chinon avec en point d'orgue la concentration de l'Amicale des Diagonalistes de France au cours de laquelle, même si j'effectue les sorties prévues, je ressens de plus en plus de douleurs et d'autres symptômes qui me font craindre pour ma santé.
Et dès le retour, je commence toute une série d'examens qui révèlent une tumeur cancéreuse au rectum et des nodules au foie.
Dès le début octobre je suis soumis à la radiothérapie et à la chimio. Je vis un mois de novembre d'horreur par la douleur et les effets des traitements.
Le 12/12/12, à 7h30, j'entre au bloc opératoire, pour l'ablation de la tumeur principale. Les professeurs m'ont prévenu, il ne serait pas prudent d'enlever les nodules au foie en même temps, chaque intervention devant durer cinq heures. Au réveil, je demande l'heure "19h20" me répond l'infirmière.Je réalise que la double opération a été réalisée. Les professeurs me confirmeront plus tard qu'après le rectum j'étais encore en bon état, et qu'après le foie j'étais toujours en bon état, en ajoutant "bravo".
Je reste hospitalisé jusqu'au 31 décembre.
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