RETROUVAILLES

Cela faisait plus de cinq ans que je n'avais pas participé à une sortie de club avec le "groupe familial", soit parce que je ne m'en sentais pas capable, soit parce que je voulais encadrer des débutants.
Ce matin, les trois groupes partant à la même heure et en l'absence de cyclotouristes "doux", je suis parti avec le niveau "intermédiaire" pour une sortie de 60 km.
J'ai encore de la peine à suivre lorsque la route s'élève si les leaders du groupe ne lèvent pas le pied, mais sur le plat, pas de problème. Il me faudra encore quelques mois pour hausser le ton, surtout que je devrai interrompre mon activité en décembre pour plusieurs semaines, mais j'ai bon espoir de retrouver toute ma place chez les "familiaux" avant le printemps.

PLUIE, GRELES ET RENCONTRE

Heureusement, le grain n'a pas duré, je suis passé sous la queue du nuage. Mais à quelques kilomètres le ciel était bien noir, ce qui m'a offert cette photo du village de Steene, alors que le soleil revenait

Après Wormhout, une rencontre dans une pâture entre deux ânes et deux cygnes noirs, avec un Cadichon quelque peu cabotin.

QUE DU BONHEUR !

Longue sortie avec le cyclotourisme doux, et grimpée du Mont des Cats par "le petit bois" où les petits développements sont les bienvenus. Depuis ma précédente monté j'ai ajouté trois dents à ma roue libre, ce qui me permet de monter très facilement, sans essoufflement, tout en parlant à un compagnon de route. Retour avec le vent favorable, que du bonheur !

SELFIE A L'ANCIENNE

Mon épouse et moi profitons d'une belle matinée d'été pour nous balader en Flandre et découvrir de petites routes. Des travaux de réfection de la chaussée nous contraignent à traverser West Cappel à pied. A un carrefour je découvre un miroir qui nous renvoie notre image, l'occasion de se faire un selfie à l'ancienne.

CANICULE

La nuit a été très chaude, et j'ai peu et mal dormi. 30° dans la chambre à 6h. La montée vers Combloux et Megève donne le ton. La descente vers Albertville par les gorges de l'Arly apporte un peu de fraîcheur mais dès la sortie de la ville olympique le soleil cogne à nouveau. Une petite route remonte la vallée de la Tarentaise jusqu'à Moutiers.Lorsque je sors du restaurant où j'ai déjeuné le thermomètre marque 37°. Quelques kilomètres plus loin, il en indique 39. Est-il raisonnable de poursuivre avec une telle température ? Depuis hier midi j'ai des difficultés à m'alimenter. Le manque de sommeil se fait sentir. J'ai conscience qu'en continuant je prends des risques pour ma santé qui n'est pas au top. La météo d'hier soir annonçait une aggravation de la canicule pour les jours qui viennent. Je me trouve à côté d'une gare, mais les trains ne s'y arrêtent plus. Je redescends à Moutiers, de là je prends un train pour Chambéry et le lendemain matin un TGV pour Paris, et retour à Dunkerque en fin d'après midi, déçu mais sans regrets.

A Sallanches, vue sur le Mont Blanc

Moutiers, la fin du voyage

IMPREVUS

Le petit déjeuner ne peut être servi qu'à partir de 7h30, alors que je prévoyais de partir à cette heure là. Seconde contrariété, un cycliste résidant dans le même hôtel m'apprend que la route que je devais emprunter pour me rendre au Praz de Lys a été coupée par un éboulement et qu'il est impossible, même à un piéton, de traverser la zone. Je serai donc contraint de passer un col supplémentaire et d'effectuer un détour d'une quinzaine de kilomètres. Trois cols dans l'escarcelle: L'Encrenaz, la Savolière et la Ramaz. Rencontre de trois cyclos de Zutkerque. Le mercure monte à 35° dans l'après midi. Etape à Sallanches,

VOYAGE ALPESTRE

Ce voyage était prévu pour 2013, mais les circonstances m'ont contraint à y renoncer. Mon état de santé s'étant amélioré, j'ai ressorti mon projet, l'adaptant à mes possibilités physiques de 2017. Je profite du minibus loué par le club pour sept de ses adhérents qui vont effectuer la "Grande traversée des Alpes" et nous descendons ensemble jusqu'à Thonon les Bains.
Là, nos routes se séparent. Alors que mes compagnons prennent la direction du sud j'entreprends un périple en zig-zag afin de visiter des sites contrôles du Brevet des Provinces Françaises de Savoie, Haute Savoie, Isère et Hautes Alpes. Le premier se situe à Saint Gingolph, au bord du lac Leman, à la frontière suisse. Après un aller-retour sans grand intérêt j'entreprends la montée vers Morzine où je fais étape. L'altitude (950 m) offre une relative fraîcheur dans un hôtel très calme.

150 KM EN BONNE COMPAGNIE

Un simple courriel à quelques copains et nous nous retrouvons à huit pour 150 km via Licques, le Ventu d'Alembon, Wissant et le Cran d'Escales. Une belle randonnée quasiment improvisée, sous le soleil et avec un bon vent favorable pour rentrer, un bon groupe de copines et copains, tous les ingrédients étaient réunis pour passer une bonne journée.

Au Cran d'Escalles

PERE ET FILS

Une belle balade entre père et fils sur le parcours du brevet de 100 km du club, par une belle journée de printemps, une bonne (re)mise en jambes pour l'un comme pour l'autre avant des sorties plus longues.

Au Mont des Cats

ESTAMINETS DES FLANDRES (suite)

Le petit estaminet d'Houtkerque est sans doute l'un des plus petits des Flandres. Deux tables, quelques chaises, un poële et un comptoir. L'endroit n'est guère engageant, mais à l'intérieur c'est la chaude ambiance des estaminets d'autrefois, comme il en existait tant. Ce n'est pas le café rutilant où verres et bouteilles sont bien alignés sur l'étagère. Et la patronne est aussi typique que les murs.

L'AUBEPINE

Ce dimanche matin, faute de participant, la sortie avec le groupe de cyclotourisme doux s'est transformée en sortie en solitaire. M'étant arrêté en bordure en bordure d'une pâture j'ai aperçu des fleurs d'aubépine, et en m'approchant j'ai remarqué les gouttelettes d'eau laissées par la brime matinale. Ne voyant pas grand chose sut l'écran, j'ai visé "au jugé", et voilà le résultat.

Les estaminets des Flandres

Je les aime ces estaminets de notre Flandre. Ce 19 mars, ayant volontairement raccourci la sortie dominicale du club, j'ai fait une pause à Bambecque, chez "Brigitte et Christian". En ouvrant la porte une bonne odeur nous saisit. De la cuisine dont la porte est ouverte s'échappent les effluves du repas en cours de cuisson. Si je n'étais pas attendu à la maison je m'inviterais bien à la table de Brigitte. La maîtresse des lieux et Christian, entre eux,  parle le Flamand, pas le Néerlandais, pas le Flamand que l'on parle de l'autre côté de la frontière à quelques kilomètres d'ici, mais le Flamand des villages de notre Flandre française. Dans un coin de la salle du café quatre habitués tapent le carton. Ils sont là chaque dimanche, pour la partie de belote. Leur accent (flamand) sent bon le terroir.
A Arneke, le patron accueille les clients, habituels ou occasionnels en leur serrant la main, et s'ils s'agit d'un groupe de quinze, tous ont droit à la poignée d'accueil. La prochaine fois nous demanderons à être accueillis par la patronne, peut-être aurons nous droit à la bise.
A Houtkerque, le Saint Eloi vaut également un arrêt, une toute petite pièce, un comptoir ancien, plus ancien que la patronne qui a depuis longtemps dépassé l'âge de la retraite, dans un coin un poêle sur le coin duquel la cafetière attend le client.
Oui, je les aime ces estaminets de notre Flandre, et ils méritent bien la pause convivialité de nos sorties dominicales. Nombre d'entre eux ont disparu, Wylder, Lynck, West Cappel et autres. En les fréquentant nous contribuerons modestement à les maintenir en activité.

les jours de cartes à Bambecque